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 Crise nucléaire en Iran : que faire ?

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zoucti
ChristianB
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yann 35
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Quelle devrait être la politique de la France à l'égard de la crise nucléaire iranienne ?
Rien, l'Iran n'a pas de programme nucléaire militaire
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Rien, même si l'Iran a un programme nucléaire car elle en a bien le droit
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Rien, même si l'Iran a un programme nucléaire car c'est trop risqué d'intervenir
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Une action diplomatique française ferme et urgente sur la base des travaux de l'AIEA et sous l'égide de l'UE et de l'ONU
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Une frappe militaire ciblée sur les sites nucléaires présumés (sans aucun moyen de distinguer le nucléaire civil du nucléaire militaire) par une coalition hors ONU avec la France
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La préparation sous forme de coalition à une invasion militaire de l'Iran avec l'aval de l'ONU
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La préparation sous forme de coalition à une invasion militaire de l'Iran sans l'aval de l'ONU
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yann 35

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MessageSujet: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeDim 28 Oct - 19:44

Les dessous des sanctions américaines contre l'Iran
Crise nucléaire en Iran : que faire ? E39b8dfda36db653b7b4a68b4c60298d
Colonnes de Perseopolis

Les Etats-Unis sont engagés, avec l'Iran, dans une course folle dont la fin pourrait être des frappes aériennes contre les installations nucléaires iraniennes afin d'empêcher Téhéran d'acquérir la bombe atomique.

Le problème des sanctions est tout d'abord qu'elles ne fonctionnent pas. Par exemple, Cuba est soumis aux sanctions de Washington depuis la prise de pouvoir à La Havane par Fidel Castro. Aujourd'hui, ces sanctions semblent bien illégitimes, car la majorité de la population cubaine, qui les subit de plein fouet, n'était même pas née à cette époque.

Pourtant, si elles ont appauvri le pays, elles n'ont pas mis fin au régime politique existant sur l'île.

Par ailleurs, des sanctions unilatérales prises aujourd'hui auraient encore moins d'effet que du temps de la guerre froide. En effet, les Etats-Unis ne sont plus le centre du monde, d'autres pays sont capables de prendre la relève et d'aligner les dollars pour financer les pays dits "stratégiques", en premier lieu la Chine.

Or, celle-ci est obligée de s'assurer un approvisionnement stable en hydrocarbures. La présence américaine en Irak ne l'arange pas, car elle a dans un premier temps accru la domination de Washington sur la zone du "Grand Moyen-Orient". C'est pourquoi le gouvernement chinois collabore étroitement avec Téhéran.

Dès lors, quel est l'objectif de ces sanctions, si l'on sait d'avance qu'elles ne feront pas chuter ce régime? Ni qu'elles isoleront complètement ce pays?

Les Etats-Unis essaient de mettre d'autres pays dans l'engrenage. En effet, si d'autres pays soutiennent ces sanctions, il est possible que le public approuve cette action. Et soit moins réticent pour enchaîner sur une action militaire, sachant pertinnement que celles-ci seront insuffisantes.

Par ailleurs, elles permettent de mettre à mal les finances des hauts dignitaires du régime, qui ont placé leurs avoirs à travers le monde. Ce qui entraînera inmanquablement des divisions au sein de l'élite à Téhéran.
Toutefois, il faut bien être conscient que Mahmoud Ahmadinejad ne sera pas sensible à ces choses, et qu'il mènera son pays jusqu'au bout du processus, avec l'aval du chef religieux suprême. A moins qu'une action militaire "préventive" ne l'arrête.


CourrierInternational.com, samedi 27 octobre 2007
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeDim 28 Oct - 20:26

Un conflict frontale avec ce pays serait la boite de Pendore en fin ouverte.
Un conflict sans fin qui se propagera sur tout les teritoire.
Et la paix avec le monde musulman ne se ferait que dans au minimum une cinquantaine d année.

Non pas de frappe.
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ChristianB

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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeDim 28 Oct - 20:47

Au même titre que les autres pays l'Iran peut déterminer son action en matière de nucléaire. Un pays est maitre de sa destinée. Il ne faut pas chercher d'excuses pour intervenir ici ou là. Derrière les va-t-en guerre se positionnent les grands groupes financiers. Seul l'exploitation des ressources comptent et les gros bénéfices qui en découleront vont décider de "l'ingérence humanitaire".
En attaquant l'Iran cela va profiter une fois de plus aux tenants des politiques extrèmes. Les démocrates favorables aujourd'hui aux occidentaux ne le seront plus ensuite. La situation deviendra semblabe à la situation Irakiene, Libanaisé, Palestiniene.
Mais il ne faut pas se faire de soucis, l'idée foireuse pour envoyer des troupes est certainement déjà trouvée.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeDim 28 Oct - 23:13

Je ne crois pas que l'Iran fasse le bon choix de développer l'arme nucléaire. Elle dépense des millions pour quelque chose qu'elle n'utilisera jamais (car sinon, elle se ferais en quelques seconde rasé de la carte). Le choix des dirigeants iraniens n'est pas rationel.

Pourquoi? Parce que l'Iran a peur. Un pays qui a peur, se met sur la défensive. Tout le monde sait qu'il ne faut pas acculer un chat. C'est pareil: plus on voudra faire peur à l'Iran (y compris pour qu'elle arrête de la faire), plus elle continura ses recherches. Il ne faut pas tomber dans le cercle vicieux.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeMar 30 Oct - 22:10

Rien ne dit que l'Iran vise l'arme nucléaire...
Bush refait le coup foireux et foiré des "ADM" pour faire main basse sur le pétrole.
Restons calmes et réalistes... L'arme nucléaire n'est "que" dissuasive.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeVen 2 Nov - 5:40

La prolifération de l'arme nucléaire peut perturber certains équilibres déjà fragiles et déstabiliser des situations régionales. Elle augmente la probabilité de voir commis des génocides et des crimes contre l'humanité. Elle met en danger l'espèce humaine. Même si aucun cas de prolifération, en lui-même, ne comporte une menace d'une telle gravité, il me paraît important de situer le cas de l'Iran dans cette perspective. La lutte contre la prolifération des armes de destruction massive est difficile. A chaque fois qu'un nouvel état accède au rang de puissance nucléaire, cette lutte se complique. Elle aussi, est déstabilisatrice, lorsqu'elle s'efforce d'interrompre ou de contrarier un processus technologique interne, contrôlé par un pays souverain, qui a des alliés et des moyens de réagir.

Le calcul est donc délicat. Mais un pays comme la France, du fait de son économie liée à tout les continents, de l'influence et des dépendances qui en résultent, du fait de son rang dans l'industrie de l'armement, du fait de son engagement dans les technologies nucléaires civiles et militaires, du fait des moyens d'interventions à l'extérieur qu'il maintient, comme seulement une dizaine d'autres, tout au plus, du fait de son siège permanent au Conseil de Sécurité, un pays comme la France ne peut pas s'abstenir de participer à la lutte contre la prolifération des armes de destruction massives. Il s'agit de ses intérêts autant que de sa responsabilité. La France doit contribuer sans réserve à certains aspects de cette lutte (les contrôles, le renseignement, la négociation des traités). Elle doit aussi agir, selon son évaluation des situations, tantôt dans le sens de la modération, tantôt dans le sens de la contrainte. Sans pouvoir être transparente sur ses intentions et sur tous les aspects de son action. Et tout cela dans les conditions d'un régime démocratique, qui a une opinion publique, dont les tendances sont pacifiques, et qui ne conçoit le recours à la force que pour sa défense ou sa sécurité immédiate. Il ne s'agit donc pas seulement de l'Iran.

Laisser l'Iran se munir de l'arme nucléaire sans faire tout son possible pour l'en empêcher ou la retarder serait une erreur. De même, laisser les Etats-Unis intervenir en Iran d'ici la fin du mandat de Bush sans faire tout son possible pour les en empêcher serait une erreur. Nous avons au moins cinq ans avant que la question d'une intervention se pose réellement. Et probablement plutôt dix ans. Cela dépend de l'aide extérieure que pourrait obtenir l'Iran pour son programme. Mais s'opposer spectaculairement à une intervention américaine n'a pas grand chose à voir avec l'empêcher efficacement de se réaliser. C'est ce que montre le cas de l'Irak en 2003.

Nous avons de la chance. Il y a au MoDem quelqu'un qui s'intéresse aux questions de stratégie, et qui les traite avec une certaine rigueur. C'est François Duran.

Par ailleurs, je le trouve très lucide sur le MoDem. Un très bon article de lui sur le wikijournal, déjà signalé ici :

http://wikijournal.demosweb.eu/spip.php?article134

On trouve de François Duran des considérations sur la question de l'Iran à l'adresse suivante :

http://reflexionstrategique.blogspot.com/

Même s'il doit se contenter d'être schématique, François Duran passe en revue ce qu'il est possible de faire pour que l'Iran renonce à devenir une puissance nucléaire. Il s'agit, pour une part, de choses qui se font secrètement (diplomatie) ou clandestinement (renseignement, forces
spéciales). Tout cela peut avoir des conséquences sur notre sécurité intérieure, car Iran a des capacités d'actions terroristes. Elles font partie de ses moyens de dissuasion.

Nous sommes là devant une de ces questions particulièrement difficile à trancher. Mais ne prendre aucun risque, se serait négliger nos intérêts. Et oublier notre responsabilité.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeVen 2 Nov - 7:27

T'as voté où, MDS, stp ?... mais t'es pas obligé de répondre...
Je ne suis pas pour le bras de fer ni avec le faucon ni avec l'Iran.
Justement parce qu'il y a un sacré fichu moment que l'Iran bosse sur le nucléaire et que nos espions n'ont pas détecté quoi que ce soit - à mon avis - sinon nos positions diplomatiques seraient autres et "minibush" brasserait un autre air aujourd'hui.
MDS ?... je crois que nous ne sommes, cette fois, pas sur la même longueur d'ondes... Pas grave hein : pluralité.
Une seule fois un détenteur de l'arme nucléaire militaire en a fait usage inconsidèrément et le MONDE ENTIER en connait les désastres...
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeVen 2 Nov - 15:00

J'ai voté :

Citation :
Une action diplomatique française ferme et urgente sur la base des travaux de l'AIEA et sous l'égide de l'UE et de l'ONU

Parce que comme position officielle, cela convient, pour un temps. Cela permet de constater, éventuellement, que l'Iran ne veut rien négocier et s'estime délivrée de toute obligation en matière de non-prolifération.

Mais pour que cette position soit efficace contre les vélléités d'intervention américaines, il faut un autre volet, négocié avec les Etats-Unis. Un plan détaillé qui vise un changement de régime en Iran, ou un glissement progressif vers la modération. Et un ralentissement du programme. En se donnant environ 5 ans.

La fin du mandat de Bush est le cap le plus délicat à passer. La position de Sarkozy, à cet égard, me paraît plus efficace que celle de Chirac en 2003. Mais beaucoup moins consensuelle, dans son rapport à l'opinion.

Et toi, pourleboss, ton vote ?
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeVen 2 Nov - 20:03

Salut MDS,
Premier item. Je crois que l'Iran n'a pas de programme nucléaire militaire.
Je pense aussi que la population Iranienne n'est pas pour...

Mais... Hé, Ho ! j'suis qui moi pour penser comme ça. Franchement j'y connais fifrouillette en Iranie Nucléaire.
Tu sais, les guerres, c'est pas moi, clampin, qui les déclenche...
Bon allez ! bon WE quand même bounce
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeDim 4 Nov - 22:53

pourleboss a écrit:
Salut MDS,
Premier item. Je crois que l'Iran n'a pas de programme nucléaire militaire.
Je pense aussi que la population Iranienne n'est pas pour...

Mais... Hé, Ho ! j'suis qui moi pour penser comme ça. Franchement j'y connais fifrouillette en Iranie Nucléaire.
Tu sais, les guerres, c'est pas moi, clampin, qui les déclenche...
Bon allez ! bon WE quand même bounce

Tu t y connait sufisament pour pressentir que la guerre n est pas une solution.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeMer 7 Nov - 20:59

ChristianB a écrit:
Au même titre que les autres pays l'Iran peut déterminer son action en matière de nucléaire. Un pays est maitre de sa destinée. Il ne faut pas chercher d'excuses pour intervenir ici ou là. Derrière les va-t-en guerre se positionnent les grands groupes financiers. Seul l'exploitation des ressources comptent et les gros bénéfices qui en découleront vont décider de "l'ingérence humanitaire".
En attaquant l'Iran cela va profiter une fois de plus aux tenants des politiques extrèmes. Les démocrates favorables aujourd'hui aux occidentaux ne le seront plus ensuite. La situation deviendra semblabe à la situation Irakiene, Libanaisé, Palestiniene.
Mais il ne faut pas se faire de soucis, l'idée foireuse pour envoyer des troupes est certainement déjà trouvée.


Je suis assez d'accord avec ton analyse et je reste fermement opposé à tout droit d'ingérence, comme nous ne le voyons que trop depuis le 11 septembre.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeVen 9 Nov - 2:39

Citation :
Je suis assez d'accord avec ton analyse et je
reste fermement opposé à tout droit d'ingérence, comme nous ne le
voyons que trop depuis le 11 septembre.

Matin du 11 septembre inclus, ou seulement à partir de l'après midi ?
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeVen 9 Nov - 12:55

Et si on envoyait Rambo ? Smile
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeVen 9 Nov - 20:36

[/i]
Pour pousser la reflexion un peu plus loin, je reste fermement opposé à tout droit d'ingérence, comme nous ne le

voyons que trop, et cela avant même l'avénement du 11 septembre. Le 11 septembre n'est que le résultat d'une ingérence menée de toute part, sans exception.
Par "de toute part", j'entend toutes les parties.


Dernière édition par le Ven 9 Nov - 20:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeVen 9 Nov - 21:40

Oloronais a écrit:
[/i]
Pour pousser la reflexion un peu plus loin, je reste fermement opposé à tout droit d'ingérence, comme nous ne le

voyons que trop, et cela avant même l'avénement du 11 septembre. Le 11 septembre n'est que le résultat d'une ingérence menée de toute part, sans exception.
Par "de toute part", j'entend toutes les parties.

Exact;

J ajoute que cela fait quelques milliers d années que l homme prépare la guerre pour l éviter... preuves à l appuis...

Je suis d accord pour désarmer l Iran, L Irak et meme Groland si il le faut.

Seul un accord internationnal et global de désarmement des état est la solution.

Il faut désarmer tout le monde et la guerre se réduira à quelque couts de cure dent entre le café et le dessert.

Commencons par interdire la fabrication de toutes les armes en dehors de celle pour et par l autorité de régulation (ONU). ( temps pis pour les copains de Bush)
Plus de fabrication par et pour des entités privés d armes à feu et autres subtilités meurtrières.
( temps pis pour les dassault et autres copains de Sarkosy)
Mais vous vous rendez comptes tout les chomeur dans l armées desarmée ??
Vous croyez vraiment que ces gents ne savent pas faire autre chose que tenir un fusil? peuvent pas etre pompier, ou dans la sécurité intérieur.

Il est fout l utopiste me direz vous...
Je vous répond:

"J ajoute que cela fait quelques milliers d années que l homme prépare la guerre pour l éviter... preuves à l appuis..."

Nos chefs d ' états pouraient avoir ce genre d ambition mais qui les empechent ?

Faut que j arrete de regarder prison break moi Wink
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeVen 9 Nov - 23:49

La plupart des pays sont d'accord pour lutter contre la prolifération des armes de destruction massives.

Mais MS le dit, ce n'est pas la solution :

Citation :
Seul un accord internationnal et global de désarmement des état est la solution.

Aucun pays n'est prêt à mettre en oeuvre cette solution. Mais en attendant, il est parfaitement inutile de lutter contre la prolifération des armes nucléaire. C'est même dangereux, puisque cela fait croire aux gens que c'est une solution.

Voilà comment on veut tellement la paix qu'on a la guerre.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeSam 17 Nov - 10:42

C est un peu long mais quel régal
Partie 1

Guerre à la vie et impuissance


Sous couvert d'une démocratie représentative plus simulacre que jamais, les furieux sont prêts à tout pour pérenniser leur dominance…
Surtout quand celle-ci est menacée par les conséquences de leurs propres agissements.
Il y a 13 ans, quelques-uns avaient pu se demander pourquoi les hiérarques états-uniens s'étaient enfermés dans l'engrenage de la violence comme de vulgaires petites frappes.
Les autres n'avaient pas oublié que l'ère des Reagan-Bush-le-père (et un certain Donald Rumsfeld, artisan du soutien à Saddam Hussein) avait abondamment payé, armé, renseigné, cajolé l'Irak en guerre contre l'Iran.
Etait-ce seulement pour prendre une revanche sur l'Iran qu'ils venaient de perdre, pour regagner un point dans "the game" qui semble tenir lieu de monde réel pour les dominants états-uniens ?
Ont-ils pu croire endiguer et fragiliser la révolution iranienne ?
Ou n'était-ce qu'une mise pour préparer plusieurs coups à l'avance une opération vraiment rentable ?
On se souvient que le Koweït puisait dans un gisement pétrolifère appartenant principalement à l'Irak (Roumeilah), tout en dépassant ses quotas de production pour faire baisser les cours, ce qui diminuait les revenus de l’Irak au moment où il lui fallait se refaire après la guerre contre l’Iran.
On n'a pas oublié que, au moment où des troupes irakiennes menaçaient la frontière koweïtienne, l'ambassadrice de Washington tenait à Saddam Hussein des propos rassurants sur la neutralité de son pays :
"Nous n’avons pas de point de vue sur les différends interarabes, tel celui qui vous oppose au Koweït".
De son côté, James Baker, alors Secrétaire d’Etat, faisait dire à ses collaborateurs que les Etats Unis n'avaient pas l'obligation d'aider le Koweït s'il venait à être attaqué.
Nous avons fini par savoir que la menace imminente d'invasion de l'Arabie Saoudite mise en avant par les Etats Unis était inexistante.
Les satellites civils d'observation n'ont pas relevé la moindre trace de chenille de char irakien là où, selon le Pentagone, piaffait la troisième ou quatrième armée du monde, selon les propagandistes.
Tous ont pu constater que les stratèges de la coalition ont surtout écrasé des pauvres gens contraints par la dictature sans même se soucier s'ils représentaient une menace, s'ils fuyaient, s'ils se rendaient, s'ils étaient civils ou militaires.
L'important était de tester les nouvelles armes, sinon de se débarrasser des stocks. Personne n'ignore que, tandis qu'ils épargnaient les meilleures troupes de Saddam Hussein, ils envoyaient au massacre les populations du nord et du sud en les incitant à la révolte.
Et, comme attendu, une fois la machine de guerre états-unienne installée en Arabie Saoudite, elle n'en est plus repartie, quitte à susciter les haines qui sont le terreau des vocations terroristes.
Bref, les Etats Unis libérés de la menace de l'URSS n'étaient-ils pas en train de diverger ?
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeSam 17 Nov - 10:42

partie 2
L'horreur sélective
Et puis, il y a eu les attentats du 11 septembre 2001.
Sitôt leur annonce, nous avons pu craindre qu'ils soient un puissant stimulus pour les interprétations simplistes du monde et servent de camouflage aux impérialistes piaffant d'impatience.
Pour que tout soit plus limpide, les commentateurs médiatisés ont dit et répété que l'événement était incompréhensible.
On comprend surtout le malaise de ceux-ci devant l'étrange ressemblance entre ce que la plupart d’entre eux cautionnent chaque jour sans état d'âme et ce qui, tout à coup, les horrifient.
Beaucoup d'observateurs ont reconnu que les instigateurs et les acteurs des attentats avaient été nourris par la culture occidentale ; plus exactement : par une certaine culture, celle dans laquelle se reconnaissent les dominants et leurs vassaux.
Peu ont dit que le mépris des terroristes pour la vie, la leur comme celle d'autrui, n'a d'égal que celui qui marque la "modernité" occidentale, à commencer par les colonisations civilisatrices et les guerres friandes de sacrifices de populations innocentes.
Un mépris de la vie qui n'a fait que croître et s'affirmer avec le sacro-saint développement industriel dont les beaux esprits traumatisés font justement grand cas, feignant de ne pas remarquer quel en est le coût en manières d'être et en histoire saccagés, en vies broyées, en biosphère bouleversée : "L'animisme avait donné une âme à la chose, l'industrialisme transforme l'âme de l'homme en chose" ont constaté Max Horkheimer et Theodor Adorno dès 1943.
Et qui a remarqué que le moyen utilisé par les terroristes, l'avion, est l'une des technologies les plus appréciées par les horrifiés médiatisés ?
Qui a noté que leur réaction traduit surtout l'identification des habitués du transport aérien aux passagers des vols détournés, pas une prise de conscience de la violence structurelle de cet outil ?
Or, l'avion est un exemple révélateur de la confusion ambiante.
En supplantant sa rivale du plus léger que l'air au point de la faire presque oublier ou tourner en ridicule, l'industrie de l'aéronautique lourde a créé les conditions des attentats de septembre 2001.
Combien ont réalisé qu'aucun dirigeable si gros soit-il n'aurait pu être utilisé pour perforer une tour ?
D'autant qu'étant économe en énergie, le dirigeable ne transporte pas assez de carburant pour rivaliser avec le pouvoir destructeur de l'avion.
Car rien de tout cela n'est dû au hasard.
Paul Virilio est de ceux qui soulignent que l'accident est créé avec l'invention et, surtout, avec son application à grande échelle.
On peut considérer que ses usages détournés le sont aussi.
Les esprits ouverts sur le monde y ajouteront les colossaux "dégâts collatéraux" perpétrés pour et par l'aviation.
Avec cette ouverture, l'histoire industrielle du plus lourd que l'air est très éclairante.
Elle commence par l'embargo inique des Etats Unis sur l'hélium dont ils étaient seuls producteurs.
C'est cette mesure qui contraignait les autres constructeurs de dirigeables à gonfler leurs machines avec le très inflammable et très explosible hydrogène.
Et c'est cet hydrogène qui, en 1937, fit de l'accident de l'Hindenburg une "catastrophe" spectaculaire.
Un "accident" par ailleurs très curieux, et très opportun, survenu sur le territoire de ces Etats Unis dont nombre de groupes influents, en particulier l'armée, voyaient d'un très mauvais œil ces gros engins traverser l'Atlantique en 60 heures.
Dans la foulée, la guerre 1939/45 et les énormes crédits prélevés sur l'argent public firent la fortune des industriels états-uniens de l'armement qui développèrent les avions d'attaque et de bombardement.
Sitôt après la fin du conflit, ce sont ces mêmes industriels qui imposèrent au monde leurs appareils en version civile, enterrant pour longtemps la technologie du plus léger que l'air incomparablement mieux adaptée aux lois physiques et écologiques.
Dès cette guerre, en lançant des pilotes suicides sur les objectifs ennemis, les militaires japonais exploitèrent le potentiel destructeur de l'avion, cette bombe volante.
Plus tard, les écologistes des années soixante dix critiquèrent l’insécurité nucléaire en dénonçant les centrales comme excellentes cibles potentielles d'actes terroristes utilisant des avions.
Les attentats de septembre 2001 ne sont donc un événement incompréhensible que pour ceux qui se voilent la face et veulent continuer à croire que la technologie peut être neutre, tout comme les structures auxquelles ils sont tant attachés.
L'idée de précipiter des avions, même civils, contre des cibles colle au transport aérien lourd accouché de l'industrie des armes.
Elle lui appartient.
Elle est née avec le sabotage de l'essor des dirigeables il y a une soixantaine d'années.
C’est un pur produit de la civilisation industrielle.
Fi du discours des manichéens et des manipulateurs en recherche de boucs émissaires pour dissimuler leurs nouvelles ambitions !
Ben Laden et ses semblables s'inscrivent bien dans la logique de pensée et d'action dominante.
Ils en ont surtout bien intégré la violence technologique.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeSam 17 Nov - 10:43

3
La libération du refoulé
Et puis d’autres avions ont pris leur vol pour écraser les écosystèmes afghans sous les stocks de bombes reconstitués depuis 91 ; pour que plus aucune vie n'y subsiste.
Combien d'êtres vivants pour 1 seul combattant ?
Issus de leur industrie et de leur vision du monde, les attentats de septembre 2001 ont fourni aux impérialistes un remarquable prétexte pour lâcher enfin leurs chiens de guerre.
Dissimulés derrière l'indignation des belles âmes prises au piège de leurs propres contradictions, il leur a été facile de justifier la relance de l'industrie militaire et l'élimination physique des Talibans, leurs propres créatures, pour prendre enfin racine dans la région qu'ils convoitaient.
Encouragés par une victoire d'autant plus facile que les peuples afghans ont fait le gros du travail sur le terrain, allaient-ils se contenter d’un si maigre butin ?
L’intelligence collective n’a pas tardé à réaliser qu’en matière de risques de destruction massive et de totalitarisme, le plus à craindre était du côté du prétendu sauveur tenaillé par des appétits et des intérêts très éloignés du bien commun.
Tout le monde pense bien sûr au pétrole.
On parle moins de la volonté d'assurer la sécurité de l'état israélien qui est la tête de pont de l'impérialisme US et de ses suivistes dans cette région primordiale pour les industries destructrices de la biosphère.
En 1995, Maurice Jacoby, qui avait suivi tous les événements de la région depuis les prémices de la constitution d'Israël, estimait à 10 milliards de $ annuels les fonds versés à celui-ci par les Etats-Unis "pour son rôle de porte-avions insubmersible capable de mobiliser (…) plus de 600 000 hommes pour la défense de leurs intérêts dans le Moyen-Orient pétrolifère" (Silence n°187, février 95).
Les autres pays qui déplaisent au nouvel empire ont des raisons de s'inquiéter.
Sur la nature profonde du sauveur autoproclamé, le refus de signer l'adhésion à la Cour Pénale Internationale et même le très fade protocole de Kyoto ne laisse pas place au doute (1).
Et qui a oublié ses sinistres exploits au Viêt-nam, ses bombardements des villes et des villages et ses déversements chimiques sur des écosystèmes parmi les plus diversifiés de la planète ?
Qui a oublié son rôle dans l'établissement sanglant d'une impressionnante collection de dictatures : les régimes galonnés du sang de l'Amérique du Sud - tel l'inoubliable Chili de Pinochet, l'Iran du Shah, le Zaïre de Mobutu, l'Indonésie de Suharto, les Philippines de Marcos, sans oublier le soutien à Saddam Hussein lui-même ?
Qui a oublié les 39 jours de bombardements démentiels sur la Mésopotamie en 91 (90 000 tonnes de bombes, dont 62 000 tonnes à côté de leurs objectifs) ?
Qui a oublié l'usage d’armes "de destruction massive", dont du napalm, des bombes à effet de souffle, à dépression, à fragmentation, des mines antipersonnel disséminées en pluies, et des projectiles blindés d'uranium appauvri qui empoisonnent tout et tous, même ceux qui les utilisent (2) ?
Traumatisée par sa défaite au Viêt-nam, l’oligarchie états-unienne ne laisse plus l’ombre d’une possibilité de se défendre à ceux dont elle a décidé la fin.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeSam 17 Nov - 10:44

4
Le dernier combat
Comme le rappelle Alfred North Whitehead citant Platon :
"La création du monde - je veux dire de l'ordre civilisé - est la victoire de la persuasion sur la force".
La force, c'est à dire la dominance, est la traduction d'un refus, d'une fuite, d'un repli sur un univers irréel.
Quoiqu'elle s'efforce de paraître, elle est une faiblesse, souvent un complexe, toujours une incompétence par rapport à la vie sociale et à l'économie de la nature.
Peu perturbés par des considérations un tant soit peu complexes, les dominants passent aisément du fantasme de suprématie sur les autres personnes, autres classes sociales, autres peuples, sur tous les autres vivants, sur la nature elle-même, au mépris et à la haine de ces autres qu'ils ne peuvent comprendre puisqu'ils se croient supérieurs.
S'ils sentent que le cours des choses leur échappe et qu'ils se croient menacés, ils deviennent dangereux.
Or, après trop de productivisme, après trop de spéculation, après trop de ruines et de destructions pour nourrir le monstre industriel qui les portent, les dominants commencent à être confrontés à l'échec de leur système.
Alors, à quoi croyez-vous qu'ils songent ?
Les imaginez-vous capables de reconnaître que leur système ne fait qu'épuiser à vitesse croissante le capital produit par une évolution de 3 milliards d'années, qu'il est donc inadapté à la vie ?
Il leur faudrait une ouverture d'esprit et une humilité tout à fait étrangères à leur culture.
Au contraire, la fermeture caractéristique de leur structure est productrice de réductionnisme et de simplisme.
Savent-ils qu'ils sont avant tout menacés du fait de la raréfaction des ressources qu’ils ont saccagées et par les réactions que leur fonctionnement engendre (3) ?
C'est assez peu probable.
Ils sont prisonniers d'une spirale régressive où, entraînés par les certitudes qui les rassurent, ils macèrent dans une conscience gravement altérée - la fausse conscience - qui cultive leurs névroses (4).
Par contre, leur paranoïa les focalise sur les menaces.
Ils ne sont donc plus dans une banale stratégie de conquête de marchés et de ressources, mais dans une logique prédatrice d’autant plus repliée sur elle-même, complètement désinhibée.
Les dominants sont lancés dans une fuite en avant éperdue pour tenter de se sauver, quitte à naufrager tout le reste (5).
Et plus ils se fourvoient, plus il leur faut réduire le plus grand danger pour leur système : la philosophie écologiste.
Parce qu'elle s'oppose au dogme de la domination de l'Homme - plus exactement : d'une oligarchie industrielle - sur les hommes et la nature, la culture et la pensée critique qui réinsèrent les hommes et leurs activités dans l'économie de la nature, et souligne l’interdépendance de toute chose, doivent être expédiées aux oubliettes avec les idées d'association, de coopération, de solidarité, et, bien sûr, leurs pratiques.
C'est pourquoi les dominants ont cassé les élans libertaires et conviviaux des années 1960 et 70 sous l'action de leurs "forces spéciales" : les entristes qui ont changé des mouvements alternatifs en partis conformistes (6).
Depuis les années 1980, sous prétexte de libéralisme et de libre concurrence, ils cassent méticuleusement les régulations protectrices de la diversité économique et des services publics (les derniers communaux) pour faire place nette à leurs banques, "chaînes", "centrales" et multinationales, expédiant à l'Assedic les commerçants, les producteurs artisanaux, les métiers de service autonomes.
Maintenant, afin d’extraire les derniers sucs de la planète, ils utilisent les mécanismes dissimulés des démocraties représentatives pour piéger les peuples dans ce qu'ils nomment une "négociation" sur la privatisation de tous les services dans le cadre de l'OMC : l'AGCS (accord général sur le commerce des services) (7).
L'objectif de ce dernier effort est limpide.
Il s'agit de passer à la trappe toute pratique et toute notion de service qui ne soient pas commerciales, donc soumises à la logique du profit.
Il s'agit d'en finir avec les services publics et, à plus forte raison, avec les "communaux".
Le projet est absolument totalitaire.
Il vise à mettre hors la loi l’intérêt public, le bien commun et la convivialité des vivants partageant la même biosphère.
Car seul doit subsister l'ordre de la compétition commerciale et de la croissance infinie.
Un ordre vertical où les profits vont aux mêmes quand tous profitent des destructions généralisées.
Etant allée plus loin que ses consœurs dans la logique de la liberté libérale, l'oligarchie des Etats-Unis a pu percevoir que, comme le communisme autoritaire, son système s’autodétruit dans une débauche d'effondrements sous le poids de l'incompétence et des corruptions.
Avec le souci de détourner l’attention vers des ennemis imaginaires, avec la peur de la violence que sa violence suscite, un soupçon de prise de conscience de sa propre fragilité a peut-être été le facteur déclenchant de ce nouveau pas dans la dérive totalitaire.
Toujours est-il que, n’en déplaise aux chantres du capitalisme libéré porteur de paix, l'oligarchie US fait une fois de plus la démonstration que la "guerre économique" conduit à la guerre totale.
La guerre est en effet le seul état qui permette au système de se maintenir dans un ensemble vivant fait de coopération qui lui est antagoniste.
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeSam 17 Nov - 10:45

5
A contre pied
La plupart des peuples ont dit non à la guerre impérialiste, y compris ceux au nom desquels - exceptés les Etats Unis - les représentations politiciennes ont appuyé la guerre.
Plus clairement qu'avec les "choix" imposés par les dictatures financières et industrielles, l'escroquerie à la démocratie représentative est apparue en pleine lumière.
A cet égard, les exemples de la Grande Bretagne, de l'Italie et de l'Espagne sont caricaturaux.
Ainsi, l'hostilité de la quasi-totalité de la population espagnole n'a nullement empêché la majorité des parlementaires de se ranger aux côtés d'un gouvernement inféodé aux Etats Unis.
Comme toujours, l'oligarchie efface la démocratie.
Le "non" des autres gouvernements n'est pas non plus fait pour nous rassurer.
Le choix de cette attitude par d’autres impérialismes généralement moins timides est plus révélatrice de la gravité du pathos diagnostiqué chez l’ami américain que de la qualité de la démocratie.
Les politiciens d'ici qui ont tenté d'apaiser la crise ne sont pas plus proches de la population.
On les connaît depuis trop longtemps et on a bien vu, d’ailleurs, qu'ils ont tout décidé du haut de leur superbe isolement.
Pour faire bonne mesure, en dépit de la réprobation quasi générale, ils n'ont pas un seul instant hésité à autoriser le passage des engins portant la mort dans le ciel de France pour se ménager une petite chance de recevoir des miettes de la curée d'après guerre.
Quant à la réaction manifestée dans les rues et les forums, est-elle à la mesure de la menace ?
C’est un bel élan généreux, mais on voit encore défiler en tête ceux qui se sont toujours efforcés de détourner et de récupérer les mouvements sociaux pour affirmer leur dominance et accéder à l’establishment politicien.
Même parmi les sincères, la question se pose avec acuité : quelle est la portée de l’élan pacifiste ?
Est-il de nature à affaiblir la violence dominatrice en sapant ses bases ?
Combien ont réalisé que pour débrancher le système guerrier des sources qui l’alimentent, pour porter un coup au projet qui sous-tend cette guerre et en prévenir d’autres, il faut dire non à d'autres choses, des choses auxquelles beaucoup sont peut-être très attachés ?
La plus grande partie des opposants à la guerre est prise au piège de contradictions énormes.
Révoltée, elle se refuse encore à comprendre que les monstres contre lesquelles elle voudrait se dresser sont engendrés par le système auquel elle participe.
Quelques-uns en appellent à un sursaut du politique contre l'économisme et son cortège d'intérêts et de visées impérialistes.
Très bien !
Malheureusement, la question des références et des pratiques n’est guère abordée.
Combien remettent en cause les références culturelles du système qui manipulent les perceptions et les consciences ?
Combien dénoncent cette façon d'être contre les autres qui est de règle tant dans les entreprises, les partis, la plupart des "associations", de prétendus réseaux alternatifs, que sur les routes ?
Pour tout dire, combien perçoivent et condamnent le mépris et la violence forgés par les valeurs antagonistes avec la vie qui ont été réensemencées et forcées à coups d'intrants dès les années 1970 : individualisme, égoïsme, liberté libérale, compétition, prédation, possession, et, au total, domination ?
Dans les milieux militants, combien ne sont plus fascinés par les falsifications électoralistes de la démocratie ?
Pratiquement, combien veillent à refuser la censure, la compromission et la magouille dégradantes (Cool ?
Et, tout au fond d'eux-mêmes, combien se sont prémunis contre l'égocentrisme qui mène aux dérives nourricières de l'impérialisme sur les hommes et la nature ?
A l’inverse, combien cultivent l’ouverture, la recherche et l’échange des expériences, des informations et des idées, la convivialité et la simplicité ?
Hum ?
Et combien ne se sont pas égarés du côté des consommations lourdes pour autrui ?
Combien boudent les gadgets de la civilisation industrielle, tel ces avions qui font le lien entre les bombardements de la seconde guerre mondiale, ceux de la guerre du Golfe et de l'Afghanistan, les attentats du 11 septembre, la "sécurisation" du pétrole irakien et l’affaiblissement accéléré de la biosphère ?
L'aviation gaspille des fleuves de pétrole et libère chaque jour des marées noires atmosphériques qui empoisonnent toute la planète et dégradent les climats, tout comme l'automobile, l'autre plaie du productivisme.
Or, ne croyez-vous pas que beaucoup moins de crimes seraient commis pour le pétrole, cette drogue des nouveaux empires, si les consommateurs étaient moins nombreux ?
Parmi les horrifiés concentrés sur les attentats du 11 septembre, combien ne s'étaient pas résignés aux accidents d'avions qui, depuis longtemps, ont relégué la "catastrophe de l'Hildenburg" au rang des accidents ordinaires ?
Combien avaient conscience du terrorisme écologique permanent, des spoliations et des ethnocides - quand ce ne sont pas des guerres - commis par leurs chères industries, de l'extraction dans le Carajas brésilien ou la Papouasie occidentale à la pollution répandue sur tout le globe, cela pour maintenir leur niveau de confort ramolli et leurs déplacements rapides ?
Ils ont été d’autant plus choqués qu’ils ont confusément perçu que ces attentats étaient une représentation condensée de la violence de leur civilisation.
Mais on peut craindre qu'il leur faille encore du temps pour pouvoir réaliser quelle est l'incidence de leur façon d’agir et de consommer dans la généralisation de la violence.
Trop de temps !
L’autre civilisation
Quand les militants, les opposants à la guerre, tous ceux qui sont encore capables d’un élan de générosité ou, simplement, d’un peu d’instinct de conservation, s'efforceront-ils d'être conséquents à temps plein en convivialisant leurs pratiques et en maîtrisant leurs consommations ?
Par exemple :

- l'avion des déplacements professionnels,
- l'avion des vacances, surtout quand celles-ci sont à portée de train et de bateau (9),
- le véhicule automobile (y compris la moto) des trajets boulot dodo sur des distances de plus en plus grandes,
- l'auto des courses marathon dans ces "grandes surfaces" qui, pour le bonheur des banques et des partis, ont ruiné d'innombrables artisans et commerçants, et la vie sociale auxquels ils participaient,
- l'auto et l'avion des épandages exponentiels de bitume et de béton, et du défilé des barils de pétrole dans les réservoirs, sur les plages, dans nos poumons, dans toute l'atmosphère,
- l'avion et l'auto des destructions écologiques et sociales massives…

Deux outils surdimensionnés qui détruisent la vie tout en renforçant les dominations.
Deux consommations que nous pouvons réduire pour peser sur les orientations technologiques et la réorganisation de l'espace déstructuré par l'usage banalisé des véhicules motorisés.
C’est le meilleur moyen d’amorcer l’évolution nécessaire (10).
Eviter de polluer - les esprits, les interrelations, comme les écosystèmes - n'est pas la seule bonne raison de réduire le plus possible ses consommations nuisibles aux autres et d'investir en dehors des circuits de la dominance.
Ne plus alimenter, et si possible affaiblir jusqu'à l'affamer le système mortifère qui dévaste les forêts primaires, clochardise les peuples autochtones, réduit la personne en vantant l'individu, jette à l'assistance publique ses employés, tout comme il écrase la Mésopotamie sous les bombes, en est une autre.
Car "Accepter la paix capitaliste c'est accepter la guerre.
Il n'y a aucune attitude de neutralité possible dans la vie quotidienne.
Tous nos actes nous engagent d'un côté ou de l'autre de l'exploitation de nos semblables et de nous-mêmes.
Les acceptations les plus anodines peuvent nous conduire à apporter notre soutien, malgré nous, aux forces de la domination" (11).
Voilà pourquoi il faut boycotter les industries dures en guerre contre la vie.
La démagogie démocratique ne dissimule plus l’exaspération du délire des prédateurs. Il ne leur importe même plus de subir en partie les effets de leurs propres stupidités et de compromettre l’avenir de leurs enfants.
"The show must go on".
Nous vivons un "choc des civilisations", mais pas celui que Samuel Huntington voit par le petit bout de sa lorgnette !
Musulmans, Bouddhistes, Païens, Juifs, Hindouistes, Athées, Bédouins, Iroquois, Bataks, Bretons… la diversité des origines, des religions et des cultures ne conduit à l'affrontement que les aliénés par la culture de la domination (12).
Pourvu qu'on échappe à l'emprise de celle-ci, la diversité stimule la curiosité, invite à l'ouverture et à l'empathie pour l'ensemble vivant.
Nous l'avons vérifié avec les réactions à la guerre impériale qui ont transcendé toutes les nuances pour révéler la principale confrontation : nous sommes au paroxysme de la guerre contre la vie, mais cette dernière semble, à nouveau, vouloir se rebeller.
Sous la désinformation et la fureur de la civilisation dont l’impérialisme menace les hommes comme la biosphère, la civilisation inspirée par l'amour de la vie tente de faire entendre sa différence dans toutes les populations.
Cependant, il reste à faire encore un gros effort d’analyse pour que cet amour puisse s'extirper de la camisole de fausse culture tissée par l'idéologie impérialiste, et donner toute sa mesure.
Pour que s'épanouisse la civilisation écologiste et conviviale dont l'espoir réunit la plupart des hommes, quelles que soient leurs couleurs et leurs coutumes, le travail sur la conscience doit être accompagné d'une évolution des consommations et des pratiques.
Choix après choix, nous pouvons redécouvrir nos capacités personnelles et collectives.
Chacun peut déjà s'exercer avec un type d'arme que l’adversaire redoute plus que tout puisqu'il se nourrit de notre dépendance : le retrait.
Ne plus gaspiller, économiser, substituer, mesurer les conséquences de chaque geste…
Donc, reprendre le contrôle de sa consommation pour réorienter les politiques industrielles. Deux exemples basiques :
- Retirer sa clientèle aux compagnies aériennes (et aux constructeurs) en leur précisant qu'on attendra que leurs appareils soient devenus légers pour la biosphère, très légers.
- Boycotter l'automobile et les grandes surfaces, et retrouver le chemin des artisans et des commerçants qui font vivre les villages et les cités.
La reprise de conscience et le changement d'attitude vis à vis des technologies dures constituent un test de la capacité d'évolution.
L'autre test concerne la revitalisation de la vie sociale et politique :
s'abstenir pour désamorcer toute capitalisation de pouvoir, déserter les tribunes et les étals pour légumes qui sont rangés devant, ne rien abandonner aux dominations et le faire savoir, et retrouver le sens de la solidarité et de la stimulation réciproque pour restaurer les interrelations et les communaux qui font la démocratie directe.
Difficile ? Pas vraiment, il suffit d'amorcer le mouvement.
Réduction des consommations nuisibles pour stimuler les alternatives et contagion des échanges et de l'empathie, voilà la seule grande manifestation qui vaille.
"Il s'agit de s'organiser dès à présent pour arracher immédiatement la plus grande part possible de notre quotidien à la complexité de la chaîne d'exploitation qui nous domine.
Dans le fait même de l'organisation autonome commence l'émancipation" (Michel Garonne).
Efficace comme ne le sera jamais le bulletin destiné à être conchié dès le dépouillement du scrutin, l’action au quotidien est le moyen d'amorcer la décroissance indispensable, le moyen d'aider à la victoire de la civilisation écologiste et conviviale sur la civilisation impérialiste.
Alain-Claude Galtié
3 avril 2003
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeDim 18 Nov - 22:55

Crise nucléaire en Iran : que faire ? Leprixdusang
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeJeu 6 Déc - 12:47

Tient tient
"
Iran : le rapport de la CIA interpelle François Heisbourg



Très médiatisé, l'auteur de Iran, le choix des armes, réagit au rapport des services américains qui minimise le danger iranien.









Crise nucléaire en Iran : que faire ? 796095-955283

Le rapport des seize agences de renseignement américain a créé la surprise, lundi 3 décembre. Ecartant toute menace immédiate, il assure que l'Iran ne cherche plus à se doter de l'arme nucléaire depuis 2003, tout en affirmant qu'il pourrait l'obtenir à l'horizon 2015. Des résultats qui prennent à rebours la politique de George W. bush, qui tente de faire adopter un troisième volet de sanctions contre Téhéran. L'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA) s'est félicitée des conclusions de ce rapport, qui mettent en avant l'absence de programme nucléaire secret. Selon François Heisbourg, président de l'institut international d'études stragétiques de Londres, et auteur d'un ouvrage alarmant sur le danger iranien (Iran, le choix des armes ? (Stock)) ces nouvelles informations ne changent pas fondamentalement la donne mais éloignent l'hypothèse d'un conflit. Explications.

Comment interprétez-vous la publication de ce rapport des agences de renseignement américaines ?
Avec surprise ! D'autant qu'apparemment, les différents responsables américains au Conseil de sécurité, au département d'Etat et à la Défense n'étaient pas au courant des travaux de leurs propres services de renseignement. L'administration des Etats-Unis est encore plus dysfonctionnelle qu'on ne le dit !

Est-ce qu'il remet en cause vos conclusions ? Dans votre livre, vous insistez sur la réalité du danger iranien…
Ca ne change rien, ce sont des points de vue différents. Les agences de renseignements s'intéressent aux informations secrètes, confidentielles. Mais ce qui inquiète le Conseil de sécurité, c'est le rapport des inspecteurs de l'AIEA qui confirme l'enrichissement nucléaire sur le site de Natanz. J'ai tendance à accorder plus de foi à ce rapport qu'à celui des services de renseignements.

Pourquoi ?
Ce rapport s'inscrit dans le contexte de politique intérieure américaine. J'y vois l'expression de trois facteurs. En premier lieu, l'expression d'un remords. Les agences de renseignement des Etats-Unis ont fait n'importe quoi au moment de la crise irakienne, en exagérant le danger. Raison de plus pour se dire qu'ils ne prennent peut-être pas, aujourd'hui, la mesure du danger en Iran. D'autre part, j'y vois l'expression d'une forme de revanche. On a soupçonné les services de renseignements d'être instrumentalisés par les néo-conservateurs proches de George W. Bush. C'est l'occasion pour eux de démontrer le contraire. Enfin, en ne s'intéressant qu'aux informations secrètes, clandestines, ils se focalisent sur les tentatives d'enrichissement militaires qui se sont arrêtées en 2003. D'ailleurs, ils livrent là un scoop : personne, jusqu'à présent, n'osait affirmer que l'Iran avait poursuivi un programme nucléaire militaire.

Quelles sont les conséquences d'un tel rapport ?
Il n'écarte en rien les craintes des membres du Conseil de sécurité de l'Onu. Lundi 3 décembre, en Iran, la grande nouvelle, ce n'était pas les conclusions de ce rapport. Ce qui faisait la une des journaux, c'était l'annonce que les institutions bancaires chinoises refusent d'émettre des lettres de crédit en Iran à cause du rapport de l'AIEA. L'inquiétude des Russes, des Chinois, des Israéliens et même des Français sur l'enrichissement nucléaire à Natanz n'a pas disparu suite aux conclusions des services de renseignements…

Est-ce que, malgré tout, ces conclusions n'écartent par l'hypothèse d'un conflit militaire à court terme ?
Si, sans doute. D'ailleurs, la presse iranienne s'alarme ce matin d'un accroissement des pressions économiques, dès lors que la menace d'un conflit s'éloigne. Je pense que c'est effectivement vers cela qu'on s'oriente. Et ce n'est pas plus mal.






Mercredi 05 Décembre 2007 - 10:27

Propos recueillis par Anna Borrel"
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeMar 27 Mai - 19:06

Sans développer aussi longuement que MS, je pense que l'Iran a le droit a un programme nucléaire "civil".
Le président actuel de l'Iran a été élu par son peuple devant les réformateurs en réaction à l'invasion en Irak et aux menaces que font peser les EU sur leur pays.
Meme si la notion de démocratie en Iran n'est pas la meme que chez nous occidentaux, c'est un des rares pays de la région a pratiquer des élections "pluralistes". Le président Ahmadinejad n'est pas un ditacteur (pour l'instant, mais qui sais en cas de pression exterieure trop forte) et risque de tomber aux prochaines élections de son pays, quelle sera dans ce cas la position Irarienne à l'international.
La mise au banc de l'Iran résulte pour moi d'une volonté de certains pays pour une main mise sur les approvisionnements énergétiques de la région (l'Iran est un des rare pays du coin non allié aux EU)
En conclusion, je crois en tant que Démocrate, qu'un grand pays comme l'Iran a le droit de disposer de son destin.
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modemaurice

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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitimeMar 27 Mai - 19:51

Bonjour, et bienvenue à : ydelallave cheers
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MessageSujet: Re: Crise nucléaire en Iran : que faire ?   Crise nucléaire en Iran : que faire ? Icon_minitime

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