Et si votre candidat MoDem ne vous plait pas ?

si il est désigné démocratiquement même s'ilne me plaît pas, je voterai pour. Par contre si c'est un parachuté avec un programme nul et qu'on n'a pas demandé l'avis aux militants.Il faut vraiment qu'il soit bon pour que je vote pour lui. Si il est parachuté et en plus il est nul. je préfère porter ma voix à un autre.

Je pense qu'être Démocrate c'est avant tout voter par convictions (à défaut, par opinions) et non pas aveuglément parcequ'un candidat à une étiquette qui est celle que l'on a choisit de porter. La question est d'autant plus pertinente que les municipales sont généralement bien moins Politiques, au sens noble du terme, que peuvent l'être les présidentielles, européennes ou législatives. Donc même si mes convictions m'orienterons selon toutes vraissemblances vers le candidat MoDem, dans le principe je réponds à la question par la 2ème proposition.

une large majorité de personnes voteraient pour le candidat estampillé MoDem sans vraiment se poser de question...
Je devrais arrêter de lire tout ça avant de déprimer.

_Oaz_ a écrit:

une large majorité de personnes voteraient pour le candidat estampillé MoDem sans vraiment se poser de question...
Je devrais arrêter de lire tout ça avant de déprimer.

A ce moment c'est à 50% tout juste, il n'y a donc pas de majorité

Dans le cas où un candidat Modem ne me conviendrait pas je voterais pour un autre. Mais j'espère que ca n'arrivera pas, il n'y a pas de raison à prioris.

_Oaz_ je comprend parfaitement que des électeurs fassent passer l'intérêt du mouvement dans la construction globale de son projet de société plutôt en votant pour l'étiquette MoDem d'un candidat, même si pour les administrés de ce candidat c'est pas très chouette mais personne n'administre seul de toutefaçon. Si nous voulons donner assez de force à notre mouvement pour qu'un jour notre projet se réalise à l'échelle nationale, je peux donc comprendre ce sacrifice lors d'échéances locales. Personnnellement je ne sais plus ce que j'ai répondu ! (Une modalité qu'il faudra prévoir dans une future version du site) Je crois que je verrai ça dans l'isoloir ou juste un peu avant.

Le petit comité qui a désigné des têtes de liste dans quelques villes ne semble pas avoir conscience du fait que le dépôt officiel des candidatures aura lieu à une date (février) où le MoDem aura déjà eu quelques mois d'existence, ainsi que des statuts comportant des modalités d'investiture forcément différentes.

Ne pas organiser de primaires dès maintenant, c'est au minimum prendre le risque de voir se constituer des listes MoDem dissidentes. En réalité, c'est s'exposer à des conflits internes bien plus graves. Avec comme seule arme le fait accompli et le chantage à l'unité, à la veille des municipales.

Ce n'est pas bien prudent.

Manuel, je pense qu'il y a quelque chose de stratégiques de la part de Bayrou dans ces nominations, je n'ai pas suffisamment étudié la chose pour savoir quoi, mais à mon avis c'était justement fait pour bien préparer les congrès.

Certaines de ces désignations s'imposaient. Dès lors, il fallait prendre son courage à deux mains, rencontrer ceux qui voulaient autre chose, et s'expliquer avec eux.

Le minimum, quand on prend ce genre de décision en petit comité, c'est d'expliquer ses choix à tous ceux qu'ils concernent. De se comporter de manière responsable. De répondre aux questions. De ne pas passer par les journaux pour parler à ceux de son mouvement.

Si ce minimum manque, la décision produit une énorme masse d'interprétations : doutes, méfiance, malveillance, hostilité. Fatalement. A fortiori en période de tension, quand la même méthode vient de donner des résultats très décevants, dans un climat d'incertitude anxieuse, et à l'approche d'une nouvelle échéance décisive.

Quel parti peut s'offrir le luxe de procéder autrement ? Le Front National, peut-être. Même le pape, en dépit de son infaillibilité, ne s'y riquerait pas. Nous sommes très au dessous du niveau de démocratie pourtant faible pratiqué à l'UMP ou au PS.

En deça de toute interprétation, il y a donc à constater l'énorme maladresse du procédé. Ce que Marielle de Sarnez a concédé, d'ailleurs.

Plus besoin d'invoquer les grands principes, ni de parler de démocratie sous une forme ou sous une autre. Il ne s'agit plus que de sens des responsabilités, de lucidité, de courage, et de cohérence.

Un titre du Parisien de ce matin : "Bayrou risque de perdre encore des troupes". Il faut tout faire pour préserver le potentiel stratégique du mouvement. Y compris imposer à l'UDF de faire des compromis avec ses dissidences internes.

Je ne suis candidat à rien, mais j'ai choisi un candidat, comme tête de liste d'arrondissement (un élu). Nous allons le promouvoir et le défendre de toutes nos forces, primaires ou pas. Et il sera candidat, investi selon les modalités de nos futurs statuts, de toute manière.

Il y a des procédés qui obligent. Il y en a d'autres qui libèrent.