Filières en Numerus Clausus

Numerus clausus signifie en latin « nombre fermé ». Ce terme désigne le nombre fixe d'étudiants admis dans certains cursus chaque année, principalement dans les professions de santé, qui sont réglementées.

En France, il a été mis en place par Simone Veil en 1971, la mise en place de cette loi a provoqué des manifestations étudiantes.

Motivations

Le numerus clausus est mis en place pour plusieurs raisons :

* Réguler le nombre de professionnels diplômés donc le nombre de professionnels en activité.
* Limiter le nombre d'étudiants dans des filières avec beaucoup de stages, dont la qualité serait amoindrie par un surnombre (une des raisons du numerus clausus médical en France est l'externat obligatoire pour tous les étudiants).
* Dans une bien moindre mesure, assurer une capacité de travail et de mémorisation maximales par une sélection drastique, dans l'optique d'études longues et difficiles.

La modalité d'application du numerus clausus est le concours, qui répond à l'exigence républicaine d'égalité des chances, mais laisse planer le spectre de l'élitisme.

Limites

Le numerus clausus perdrait de sa pertinence pour plusieurs raisons :

* L'obligation de reconnaissance des diplômes des autres pays européens, alors qu'aucun contrôle ne peut s'exercer sur la délivrance de ces diplômes, parfois même il n'y a pas de numerus clausus dans ces pays (exemple : Europe de l'Est).
* L'insuffisante vitesse d'adaptation du numerus clausus entraîne une alternance de périodes "fastes" et de périodes "creuses".
* La sécurité offerte par des professions protégées attire de nombreux candidats. Cela pose problème pour les concours de médecine et de pharmacie qui laissent sur le carreau des milliers d'étudiants recalés avec une voire deux années non valorisables.
* De même, la massification des concours les rend moins pertinents, moins en adéquation avec les qualités requises par les professions et leurs formations.
* Le numerus clausus subit énormément l'influence des lobbies et des syndicats professionnels.
* La liberté d'installation restant complète, le numerus clausus est inefficace pour réguler géographiquement la densité médicale.
* Les relations offre de soins / nombre de praticiens et dépenses de santé / nombre de praticiens ne sont pas linéaires, voire non déterministes.

Autres régulations

* Dans certains pays, le numerus clausus est simplement remplacé par le contingentement social, les études étant difficilement abordables…
* Dans d'autres, les professions médicales et paramédicales n'étant pas protégées, il y a un marché de l'emploi médical bien plus libre, avec du chômage.

Les États-Unis par exemple appliquent un modèle entre les deux. L'Allemagne a un numerus clausus superieur a ses besoins. Ceci permet une amélioration des soins (pas de protection car manque de médecin) et les zones rurales ne sont pas délaissées.

* Le numerus clausus peut être appliqué au niveau de la fin des études secondaires. Les seuls pays en Europe à appliquer le numerus clausus au bout d'une année universitaire de concours sont la Belgique (en communauté française), le Portugal et la France.

Hé mais ... c'est mon sondage ça.

Bon, je suis pour un clausus numérus ou n'importe qu'elle mesure qui éviterait à certaines facs de donner l'année à n'importe qui pour avoir un fort pourcentage de réussite artificielle.

Même si c'est compliqué à mettre en oeuvre. Mais au dela d'un numerus clausus qui s'applique après l'année je préfère une selection à l'entrée. C'est plus normal. c'est dommage de ne pas donner l'année à quelqu'un qui le mérite juste parceque on a dépassé le "numerus clausus".

"oui à toutes les filières"
mais...en théorie, le numérus clausus est une bonne chose, cependant, il faut que cela fait intelligemment...qu'on ne se retrouve pas avec des professions en sous-effectif à cause de prévisions erronnées.... des années à rattraper, ensuite !!!

Aucune des propositions n'est satisfaisante. Le numerus clausus ne doit s'appliquer qu'aux filières « à succès », que bien trop choisissent.
Il s'agit donc d'une répartition différente de l'actuelle.

Sondage à reformuler.

Jean-Luc, t'as dû te lever mal luné ce matin ou je ne sais pas, mais il y a une réponse qui correspond à ton souhait, donc je t'invite soit à bien lire les réponses proposées avant de vouloir faire annuler tous les votes, soit à proposer les choix que tu estimes absents.

Non, il n'y a pas le bon choix. Je précise :

1) À toutes les filières ? Non, bien sûr.
2) À aucune filière ? Non, pas davantage.
3) Aux mêmes filières qu'actuellement. Non, évidemment, la répartition étant à revoir.
4) À plus de filières ? P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non. Faudrait pointer filière par filière.
5) Sans opinion. Quedonc ? (© Le disque-monde)

PS. Non, je suis plutôt bien luné, aujourd'hui. Tu as donc plutôt de la chance...

Je suis plutôt d'accord avec JLuc!
Vous savez combien de filières sont en numerus clausus?
Pour ma part je n'en connais qu'une...Médecine!!!
Dommage, mais j'ai une fille qui fait medecine, et elle me dit que
cela ne sert a rien, car une fois passé ce "fameux" numerus
clausus tlm s'endort sur ces lauriers!
Je pense qu'il faut enlever le numerus clausus!
pr la petite histoire ma fille l'a eu dés sa première année!
Je pense aux autres et a nous car bientôt nous allons manquer
dangereusement de médecins!

notre médecine crêve du numerus clausus!!! La sélection Oui, le numerus clausus non...

Paladur a écrit:

notre médecine crêve du numerus clausus!!! La sélection Oui, le numerus clausus non...

Cela semble en effet la meilleure solution car cela ne bloque pas le marché du travail ou le nombre maximal d'étudiants mais oblige les étudiants à s'engager de plein dans leurs études et l'établissement à s'investir dans un concours et dans la scolarité de l'ensemble des étudiants ayant passé le concours.

Le numerus clausus est incompatible avec la construction européenne: elle pousse nos étudiants à partir obtenir leur diplôme dans un autre pays de la communauté, sachant que rien ne permettra de leur interdire de revenir et d'exercer leur profession ici. C'est un non-sens basé sur une vision purement nationale des études et du marché du travail.

bonjour,

Sans opinion mais avec celle-ci:

Un numérus clausus quand c'est nécessaire et pour un temps déterminé.
Donc une mission d'observation et de prévision dévolue à une commission parlementaire en lien avec l'ordre des médecins

le numerus clausus non: notre systeme de sante creve de ce numerus clausus
mais une selection a l'entree oui (oups je pensais jamais dire ca moi...); pas un concours, une selection....

le numerus clausus non: notre systeme de sante creve de ce numerus clausus
mais une selection a l'entree oui (oups je pensais jamais dire ca moi...); pas un concours, une selection....

Le numerus clausus a été instauré dans le secteur de la Santé à une période où il y avait beaucoup de candidats à l'entrée en fac de médecine ou autres ., et peut-être "trop" de médecins?? ou d'infirmières, kinés,.....
ce n'est plus le cas actuellement.
Nous manquons cruellement de médecins dans cetrtaines zones rurlaes, ce la n'apparaissant pas "valorisant" pour la plupart des étudiants en médecine..
On manque d'anesthésistes, d'obstétriciens, de chirurgiens dans certaines disciplines ..
D'infirmières également..
peut-être faudra-t-il garder ce système, mais il est absoluement indispensable d'avoir une vue à TRES long terme: 3 ans pour former une infirmière, plus 2 pour une infirmière anesthésiste, plus 18 mois pour une infirmière de bloc opératoire ..c'est long..
sans parler des études de médecine
les départs à la retraite ne seront pas remplacés
Si l'on veut ( mais le veut-on réellement) garder notre système de Santé aussi performant qu'actuellement, il va falloir augmenter les étudiants dans plusieurs disciplines!

Pour la médecine, le principal problème est que le numerus clausus est trop faible. Son extention vise, à mon avis, plutôt les matières littéraires (socio...).

Ensuite, je pense que ce dont on manque le plus est une meilleurs formation des conseillers d'orientation (et pourquoi pas une spécialisation) et des statistiques facilement disponible sur internet afin de permettre aux étudiants de faire rapidement leur choix.